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Céréales Le blé et le maïs en hausse sur Euronext

Les cours des céréales poursuivent leur progression sur Euronext, dans le contexte de la guerre en Ukraine, mais aussi de craintes quant au manque d’eau en Europe pour le reste de la campagne.

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Lundi 21 mars 2022 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 376,50 euros (+14,50 euros) sur l’échéance de mai et à 341,25 euros (+18,00 euros) sur celle de septembre. Le maïs terminait à 334,00 euros la tonne (+9,25 euros) sur l’échéance de juin et à 328,50 euros (+8,75 euros) sur l’échéance d’août.

 

Retrouvezles cours et marchés des céréales sur Lafranceagricole.fr

 

Ce mardi 22 mars 2022, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 5,25 euros (à 382,00 euros) sur l’échéance de mai et 5,50 euros (à 346,50 euros) sur l’échéance de septembre. La tonne de maïs progressait de 4,00 euros (à 338,00 euros) sur l’échéance de juin, et restait stable sur l’échéance d’août.

Incertitudes sur les semis de printemps en Ukraine

« Nouvelle journée de forte hausse sur les marchés tous produits, dans un contexte de craintes liées aux défauts de livraisons origines mer Noire liés au conflit actuel, estime le cabinet Agritel dans une note ce matin. À cela s’ajoute le début de craintes de déficit hydrique sur l’Europe où les réserves dans le sol sont jugées relativement faibles à la sortie de l’hiver », ajoute-t-il.

 

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En Ukraine, où les semis de printemps doivent débuter, le gouvernement estime que 70 % maximum des surfaces pourront être semées cette campagne. « L’incertitude reste forte sur les surfaces de maïs du fait des difficultés d’approvisionnement (carburant, semences…) et de la volonté des acteurs de privilégier les céréales consommables par la population du fait d’une situation alimentaire locale extrêmement difficile », analyse l’AGPM.

Maïs américain sollicité

Face à la difficulté qu’à l’Ukraine à exporter ses céréales, les pays importateurs européens et asiatiques recherchent des alternatives, et s’orientent notamment vers des origines américaines.

 

« On note ainsi l’achat de maïs américain par l’Italie et l’Espagne et une demande d’acteurs européens d’un assouplissement temporaire des règles sanitaires pour pouvoir importer du maïs argentin », indique l’AGPM.

 

La Chine réorganise également ses approvisionnements, « alors qu’au moins 6 millions de tonnes de maïs ukrainien ne lui seront pas expédiés du fait de la guerre ». Le pays a notamment acheté 204 000 tonnes de maïs pour la campagne de 2022-2023.

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